Gartner, dinosaure des cabinets d'études techniques, nous livre son analyse des technos de demain qui pointent déjà le bout de leur nez aujourd'hui. Exercice difficile, tant l'Internet entraîne une accélération des cycles d'émergence et de vie des techniques...et suscite des effets de mode qui viennent facilement brouiller les cartes.
C'est l'occasion de se rappeler que la notion de "Web 2.0" n'a de sens que d'un point de vue technique, centré autour des technos Ajax et autres permettant la mise à disposition d'outils plus poussés sur le poste client (permettant plus d'interactions avec les contenus consultés, voire avec les serveurs, de manière quasiètransparente) et non de cet espèce de récupération marketing qui veut que le web d'aujourd'hui soit "devenu" interactif et participatif... alors qu'il l'est depuis le début !!! C'était la manière de penser le web qui ne l'était pas.
La logique des réseaux sociaux (je n'aime pas cette appellation, très restrictive car elle donne l'impression qu'elle se limite aux réseaux de type Viaduc ou LinkedIn, ce qui est faux) a en effet un grand avenir, dans le sens où cette logique permet de donner un sens à une connaissance répartie sur un nombre significatif de personnes à travers une mise en commun et surtout une organisation de cette connaissance. C'est entre autres ce qui fait que le Net permet d'accéder à une connaissance difficilement matérialisable avant (et de la manipuler de manière plus ou moins visible, sous couvert de légitimité donnée en apparence par le nombre, ce qui donnera sans doute lieu à de nombreux soucis dans l'avenir).
Fortement lié, le concept d' "intelligence collective" n'est rien d'autre que la capacité d'un groupe à se structurer pour optimiser l'usage des compétences de ceux qui la composent tout en évitant au maximum les biais résultant de leur interaction (entre eux et avec l'extérieur).
Quant à la géolocalisation, aujourd'hui presque simple, très fiable, elle rajoute une dimension physique à toutes les problématiques de communication. Son succès ne surprendra donc personne.. Reste à en faire le meilleur usage et surtout... à coordonner les différents acteurs et outils entre eux de manière à rendre leur usage réellement simple et pratique. Question de temps.
Notns également la percée des applications "orientées services", mieux adaptée que l' "orienté objet" à la place que l'informatique est en train de prendre dans notre société. Et il et amusant de voir qu'on revient sémantiquement au principe de base de l'informatique : rendre service. Serait-ce le signe que l'informatique commence enfin à atteindre l'âge de raison ?
C.
Article du Journal du Net (25 août) :
http://solutions.journaldunet.com/0608/060825-gartner-techno-emergentes.shtml
dimanche, août 27, 2006
dimanche, mars 12, 2006
L'économie de l'attention
On réalise aujourd'hui que nous sommes exposés à de plus en plus d'information. Qui demande toujours plus d'attention pour trier cette information et trouver ce qu'on cherche. Notre capacité d'attention n'a pas la possibilité d'évoluer aussi vite que le volume de ces informations. Il y a donc de moins en moins d'attention et comme toute denrée rare, on cherchera de plus en plus à :
1. capter cette attention
2. économiser cette attention
Cela s'appuie sur le même principe que les "parts de cerveau disponibles" du patron de Tf1.
Le point 1 est au coeur de toutes les stratégies de communication depuis longtemps, le point 2 est en train de devenir crucial au sein de la stratégie de tous les supports, tout spécialement sur le Net.
C.
L'article :
"What information consumes is rather obvious: it consumes the attention
of its recipients. Hence a wealth of information creates a poverty of
attention, and a need to allocate that attention efficiently among the
overabundance of information sources that might consume it."
Believe it or not, author Herbert Simon wrote this quote in "Computers,
Communications and the Public Interest" in 1971, though it could very
well apply to our information overload today. On a daily basis, bandwidth
continues to broaden, storage grows ever larger and cheaper, and content
keeps flowing from the firehose, but what about our 60,000-year-old patterns
of information processing?
Welcome to the Attention Economy.
[Source : blog O'Reilly]
1. capter cette attention
2. économiser cette attention
Cela s'appuie sur le même principe que les "parts de cerveau disponibles" du patron de Tf1.
Le point 1 est au coeur de toutes les stratégies de communication depuis longtemps, le point 2 est en train de devenir crucial au sein de la stratégie de tous les supports, tout spécialement sur le Net.
C.
L'article :
"What information consumes is rather obvious: it consumes the attention
of its recipients. Hence a wealth of information creates a poverty of
attention, and a need to allocate that attention efficiently among the
overabundance of information sources that might consume it."
Believe it or not, author Herbert Simon wrote this quote in "Computers,
Communications and the Public Interest" in 1971, though it could very
well apply to our information overload today. On a daily basis, bandwidth
continues to broaden, storage grows ever larger and cheaper, and content
keeps flowing from the firehose, but what about our 60,000-year-old patterns
of information processing?
Welcome to the Attention Economy.
[Source : blog O'Reilly]
Les étiquettes radio : l'avènement des objets autonomes ?
Le RFID, que nous évoquions il y a quelques années du point de vue industriel, est sur le point de franchir un pas supplémentaire vers notre quotidien.
A travers l'ouverture de notre espace radio, ces puces ouvrent la porte d'un univers "tout connecté" où chaque objet pourra jouer son rôle de manière autonome et automatique. Les rêves de domotique -entre autres- sont sur le point de se réaliser.
Un territoire neuf, donc des marchés à prendre... et des dérives potentielles à anticiper !!!
C.
L'article :
Au CeBIT, les étiquettes RFID tiennent la vedette. Bruxelles a décidé de se battre pour leur généralisation, en travaillant sur la standardisation et les fréquences.
Consulter l'article sur 01Net...
A travers l'ouverture de notre espace radio, ces puces ouvrent la porte d'un univers "tout connecté" où chaque objet pourra jouer son rôle de manière autonome et automatique. Les rêves de domotique -entre autres- sont sur le point de se réaliser.
Un territoire neuf, donc des marchés à prendre... et des dérives potentielles à anticiper !!!
C.
L'article :
Au CeBIT, les étiquettes RFID tiennent la vedette. Bruxelles a décidé de se battre pour leur généralisation, en travaillant sur la standardisation et les fréquences.
Consulter l'article sur 01Net...
Lycos privilégie l'humain
Le moteur de recherche de Lycos sollicite les utilisateurs pour répondre aux questions des internautes.
Avec cet outil, Lycos se positionne sur l'échiquier des partis pris technologiques du côté Yahoo plutôt que Google, en privilégiant l'approche humaine pour améliorer la pertinence des réponses aux questions des internautes (comme Yahoo le fait à travers l'outil de recherche de photos récemment racheté où ce sont les internautes qui associent eux-même des mots-clés aux photos rentrées) plutôt que l'approche "outil" (c'est la puissance et la sophistication de l'outil qui vont faire la pertinence des résultats, comme c'est le cas sur Google).
Deux approches "concurrentes" en terme de pertinence des moteurs de recherche, mais qui seront à terme complémentaires. Reste à creuser les nuances entre les deux pour voir dans quel cas l'une est meilleure que l'autre... et comment allier les deux pour un service encore plus performant qu'une de ces deux approches seule.
C.
Consulter l'article sur le Journal du Net...
Avec cet outil, Lycos se positionne sur l'échiquier des partis pris technologiques du côté Yahoo plutôt que Google, en privilégiant l'approche humaine pour améliorer la pertinence des réponses aux questions des internautes (comme Yahoo le fait à travers l'outil de recherche de photos récemment racheté où ce sont les internautes qui associent eux-même des mots-clés aux photos rentrées) plutôt que l'approche "outil" (c'est la puissance et la sophistication de l'outil qui vont faire la pertinence des résultats, comme c'est le cas sur Google).
Deux approches "concurrentes" en terme de pertinence des moteurs de recherche, mais qui seront à terme complémentaires. Reste à creuser les nuances entre les deux pour voir dans quel cas l'une est meilleure que l'autre... et comment allier les deux pour un service encore plus performant qu'une de ces deux approches seule.
C.
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